Aller au cinéma et en sortir avec des envies de Transquadra…
« J’ai été invité à la projection du film ‘’Les rêves ne meurent jamais’’ sur la victoire de Yannick Bestaven lors du dernier Vendée Globe… En ressortant de là, je me suis dit : ‘’Pourquoi pas ?’’ Pourquoi ne pas tenter quelque chose de différent ? J’ai pensé à la Transquadra. C’est une course qui correspond à mon profil de marin. De toute façon, ça aurait fini par s’imposer à moi. » L’été prochain, Alexandre Lajeunesse, s’élancera sur sa première transat en solitaire…
« J’ai toujours suivi les courses et événements nautiques. Mais je n’avais jamais imaginé participer un jour à la Transquadra… » Jusqu’à cette séance cinéma pas tout à fait comme les autres.
L’aventure prend le large
Alexandre Lajeunesse est un habitué des défis sportifs : « J’ai fait beaucoup d’ultra-trails ». Mais cette fois, l’aventure prend le large, un peu comme un retour aux sources : il navigue en effet depuis toujours. A 6 mois, il embarquait déjà à bord du voilier familial : « j’ai passé toutes mes vacances en Bretagne Nord, à la mer, en mer... »
Son métier, son parcours l’ont amené à voyager beaucoup, jusqu’au jour où, avec sa femme, ils finissent par poser leurs valises, au bord de l’eau bien sûr, à Saint-Nazaire. « Là, nous avons acheté un bateau avec mon frère : on continue de naviguer. » Logique.
Pas une journée sans y penser
Alexandre sera donc sur les rangs de la prochaine édition de la Transquadra Madère Martinique, en solitaire et en catégorie « croiseur » : « J’ai besoin de projets, et celui-ci est parfait ! Je vais courir sur notre bateau familial, un Elan 350, que j’ai équipé pour le solitaire. La catégorie croiseur me convient à 100%, c’est vraiment intéressant.
Depuis que j’ai pris cette décision, il n’y a pas une journée où je ne pense pas à ce nouveau défi. Positivement d’ailleurs. »
Le solitaire : une évidence
Le choix du solitaire était une évidence : « Pour vivre une aventure intérieure, être seul, être avec soi. J’ai fait beaucoup d’ultra-trails où on est vraiment avec soi-même. Et je ne voulais pas avoir la responsabilité de quelqu’un d’autre sur une aussi longue durée. J’ai déjà assez de moi à m’occuper ! »
En solo et en famille
Cette aventure en solo est aussi un projet 100% familial. La famille d’Alexandre l’attendra de pied ferme à Funchal : « Nous irons ensuite faire de la randonnée et mon frère récupérera le bateau pour partir en croisière au large de Madère. »
Aux Antilles, toujours en famille, le programme c’est : croisière ! « Je suis complètement en phase avec l’esprit de la Transquadra qui permet de faire une transat en course, en amateur, avec la possibilité de partager les temps forts, à terre, en famille. »
Je suis bien sur l’eau
« Ce sera ma première transat. Je m’y prépare depuis un an et demi. » Son agenda professionnel ne lui permet cependant pas de rejoindre les groupes de La Rochelle ou la Trinité-sur-mer, alors : « Je navigue dès que possible en solitaire, au long cours. Je participe aux épreuves du circuit IRC. Je suis bien sur l’eau : ce projet répond parfaitement à mes attentes. L’objectif est d’arriver entier de l’autre côté. Ne rien casser, bien naviguer. »
Des valeurs sur l’Atlantique
L’Elan 350 d’Alexandre Lajeunesse porte les couleurs de son entreprise Cohésion International : « Je fais partie d’une coopérative de conseils et de formation qui intervient sur l’humain dans le travail. Je suis médiateur, j’interviens dans la gestion de conflits, en entreprise. Notre crédo est : changer les organisations de travail pour changer le monde afin de le rendre plus humaniste et vertueux. »
Rien de tel qu’un défi aussi ouvert et convivial que la Transquadra Madère Martinique pour embarquer beaucoup de monde dans son sillage…