Bye bye la terre !
Houlà… vous la sentez la pression qui monte ? Les visages qui commencent à se fermer doucement tandis que les regards se perdent un peu à l’horizon… Les référentiels terriens vont laisser place à ceux du large… Les plus aguerris de ces 64 marins savent à peu près à quoi s’attendre (même si les transats ne ressemblent jamais), une majorité d’entre eux vont vers l’inconnu, avec quelques frissons de plaisir…
« C’est une grande première, il y a un peu d’appréhension, de stress, je ne sais pas quel est le bon mot mais ce qui est sûr c’est que l’on va vers de la découverte ! » Emeric de Vigan et Pierre-Yves Lambert (Nabla VMG)
« Je ne réalise pas vraiment, je me réjouis d’être au large. J’appréhende un peu les étreintes sur le ponton... mais le marin d’eau douce est prêt ! Je ne sais pas dans quoi je me suis fourré, mais j’y vais quand même, la fleur au fusil ! » Olivier Hausheer (Marimar IV)
« Je suis concentré, un petit peu anxieux d’être sûr de n’avoir rien oublié, de naviguer bien propre. Et content d’y aller parce qu’on se prépare depuis des mois. Et il y a l’émotion de laisser la famille sur le quai, d’avoir les copains qui sont là… ça va être un beau moment… Mix feelings comme on dit en anglais ! » Pierre-Yves Fouche et Luc de Camas (Moïse)
« Maintenant il faut y aller ! C’est un an de préparation qui se concrétise. Il y un peu de pression, un peu d’émotions, mais on est contents de partir ! » Grégoire Desprez et Xavier Bodhuin (Champagne)
« On a très envie de partir, on aurait aimé du portant mais les conditions sont bien pour s’amariner ! » Fabrice Daviau et Damien Boulan (Wabi)
« On est concentrés et un peu tendus… On prépare cette course depuis un an, on descend les check-lists, on prépare tout au mieux, mais il y a toujours des incertitudes… ça crée du stress. C’est une belle aventure, on a envie de la réussir ! » Eric Guigné et Tangi Caron (Ose)