édition 2024 - 2025 La Turballe - Marseille - Madère - Martinique

Chacun dans sa bulle

En mer d’Alboran comme dans le golfe de Gascogne, les concurrents de la Transquadra Madère Martinique sont dans leurs bulles anticycloniques respectives…

La flotte Méditerranéenne
est restée prisonnière des calmes hier, mais, ce matin, à 3 – 4 nœuds, les duos de la Grande Bleue réussissent à progresser vers l’ouest et ce qu’ils appellent tous « la délivrance » ! Bruno Maerten et Olivier Guillerot (Shamrock V) sont les premiers à entrer dans le détroit de Gibraltar ce matin.
Malgré ces petites vitesses, l’humour et la bonne humeur reste de mise !

Dans le Golfe de Gascogne, solitaires et duos émergent de leur première nuit en mer, les émotions d’hier sont tout juste dans leur sillage, la nuit a été fraiche et studieuse.
Cette fameuse « dorsale », zone sans vent qui marque la transition entre deux systèmes météo, est bel et bien pile sur leur route.
La majorité de la flotte a choisi de la contourner par le nord, pour aller chercher un flux d’ouest-sud-ouest (contraire donc) qui s’orientera progressivement au sud-ouest (contraire toujours…) en se renforçant un peu en fin de journée et demain.
Un concurrent tente l’option sud, le duo Fabrice Topres/Guy Beaudouin (SOS Méditerranée)…
A suivre !

Au port
Le duo Méditerranéen Bernard Mallaret/ Denis Infante (Euro Voiles) auteurs d’un très beau départ, bâbord devant toute la flotte, et qui était très attendu, a malheureusement été contraint de rentrer au port ce matin. Denis Infante s’est luxé l’épaule, le Cross A a été alerté cette nuit par la direction de course : une ambulance attendait Denis à son arrivée à terre ce matin vers 4h.

En Méditerranée, le duo Jean-Luc Caminade/Pierre Venture (Oups) a déclaré son abandon hier, à cause de souci de pilote automatique. Ils se sont arrêtés à Almeria en Espagne.

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Jour J et son lot d’émotions
Olivier Lunven (Pour Ferdinand)
« Après ces années de préparations et le report d’un an, enfin, nous sommes partis.
J’ai été un peu débordé par l’émotion au moment de quitter la famille et les copains, mais une fois sur l’eau, j’ai réussi à me concentrer sur la course. Le départ à dû être superbe vu de l’extérieur. Pour ma part je n’en n’ai pas vu grand-chose. Le tricotage dans les coureaux de Groix a été très sympa : une bonne mise en jambe ! Il ne manquait plus que le soleil… Maintenant nous faisons route vers une dorsale qu’il va falloir négocier au mieux, mais je suis très bien sur l’eau… »

Pieds froids !
Xavier Gignoux et Franck Aussedat (Greengo)
« Depuis le départ, l’eau est à 17° et l’air à 17° et avec un crachin bien local. Les dauphins ne craignent donc pas le choc thermique quand ils sautent autour de nous. C’est peut-être pour cela qu’il y en a autant dans cette région ! Pour nous les humains, c’est ciré intégral et il faudrait les bottes (qui étaient trop lourdes pour les prendre) dans cette régate estivale. Donc c’est corps chaud et pieds froids... »
Franck

A l’heure du dîner en mer d’Alboran…
Éric Soubrier et Philippe Postel (ASAP)
« Pour fêter cette journée de surfs endiablés, Jeff et moi avons réservé notre dîner au Cipango Duo. La table dans le cockpit est notre préférée. Au menu : assortiments de conserves ! »

Benoit Boucher et Sylvain Ferrari (Stergann)
« Merci nous avons fait pareil à bord du Stergann Express. Nous avons passé la journée à regarder passer les...cargos sur le bord du rail...bonne nuit endiablée à tous ! »

Dominique Sarrazin et Mayeul Barbet (Vega)
« Sur VEGA ce sera Alligot aveyronnais sur fond de mer d'huile !
Bon appétit à tous… »