Chut, ça glisse
Silence radio ou presque hier au large des côtes portugaises. Les concurrents de la Transquadra Madère Martinique ont sans doute savouré pleinement leurs heures de glisse sous le soleil…
La flotte Atlantique a bien progressé, sur la route, à 7 – 8 nœuds (9 – 12 nœuds pour Alexandre Ozon (Team 2 Choc) hier à la mi-journée). Ils ont passé la latitude de Lisbonne.
Une dorsale passe
Mais, il y a un mais… ces belles conditions météo tant espérées ne vont pas durer. Cet après-midi, il n’y aura plus que 6 – 8 nœuds de vent, toujours portant, heureusement. Ça glissera encore, mais de moins en moins vite... Et ainsi de suite la nuit prochaine et dimanche : le vent va s’essouffler. La faute à une dorsale, zone de transition entre 2 systèmes météo, sans vent.
Les concurrents auront le choix de glisser un peu plus sud pour garder un peu de « pression » dans leurs voiles, en se rallongeant la route, sachant qu’il faudra bien remonter jusqu’à Madère ensuite. Ou opter pour la route directe, dans du vent plus faible et instable.
Encore un dernier effort
Il ne reste plus qu’un duo Méditerranéen en mer d’Alboran : Fabien Blondeau et Fabien Morault (Team NRP) progressent ce matin à 4,5 nœuds vers la sortie. Hier, ils étaient aux portes du détroit, mais ils ont dû faire demi-tour et s’abriter des courants contraires le long des côtes marocaines. Espérons que cette 2e tentative soit la bonne.
La route des Méditerranéens sera impactée plus tardivement que celle de la flotte Atlantique par la dorsale, mais l’approche de l’archipel portugais devrait elle aussi se faire au ralenti.
Lundi à Madère
Les premiers sont attendus lundi en fin de journée à la pointe nord de Madère. L'ensemble de la flotte devrait rester assez groupée, les arrivées devraient s'enchainer assez rapidement. Ils sont en tous cas attendus de pied ferme après cette étape épique ! Ils vont en avoir à raconter à l’arrivée.