Croiseurs doubles : 16 jours de match-race !
Ils ont bataillé au coude à coude pendant plus de 16 jours ! Le duo Britannique Stephen Thomas/Chris Morton (Azora) vainqueur en temps réel de cette 2 étape de la Transquadra Madère Martinique de la catégorie Croiseur double est arrivé hier soir au Marin, 26 petites minutes devant Pascal Pic et Philippe Berquin (Vega Prima) ! De quoi donner encore plus de saveur à cette transat : « la plus belle de toutes ! », pour Philippe Berquin. Un sentiment largement partagé par ces trois compagnons de Transquadra ! En temps compensé, c'est vega Prima qui l'emporte, mais peu importe le résultat, pourvu que la bataille soit belle !
Au départ de Funchal, Stephen Thomas et Chris Morton (Azora) ont tout de suite opté pour une route proche de l’orthodromie : « nos routages étaient formels, alors qu’en réalité cela ne s’est pas révélé optimal… mais nous n’avions de toute façon pas intérêt à faire la même stratégie que les autres bateaux à carène planante. » Sur la 1ere étape, Azora avait en effet bataillé dans le top ten des duos « Performance ».
Jamais plus de 10 milles entre eux
Au 3e jour de course, ces britanniques régatiers ont cependant mis un peu de sud dans leur route jusque-là en bordure d’anticyclone, pour aller chercher un peu plus de pression dans les alizés, recroisant ainsi avec leurs concurrents de Vega Prima.
A partir de là, ils ne se sont plus quittés ! Il n’y a jamais eu plus de 10 milles entre eux, sauf sur les tous dernières heures de course où les Britanniques ont creusé un petit écart d’une 15aine de milles : 26 minutes au final…
Ça nous a poussé encore plus
« It was great! » « On s’est bien battus avec Azora ! » confirment Pascal Pic et Philippe Berquin. « C’est la plus rapides de toutes les transats que j’ai faites ! 15 jours pour traverser, c’est exceptionnel ! Au portant du début à la fin… On se demandait si nous allions encore savoir faire du près pour arriver jusqu’à la ligne !!
Nos bateaux sont très physiques. Contrairement aux carènes planantes, ce sont des bateaux qui poussent de l’eau et qui sont rouleurs : porter de la toile là-dessus, c’est physique.
Et la bagarre avec Azora a été stimulante, c’était un joli duel ! ça nous a poussé encore plus ! Nous avons beaucoup manœuvré. »
La plus belle des arrivées
« Nous avons eu un final magnifique avec un ciel clair. C’était la plus belle des arrivées de course que j’ai faites ! »