En Atlantique, tout est facile
Laurent Buissart et Mathieu Margoux (Pogo 30 - H Plus) 2e double Performance Marseille
« J’attendais ça depuis longtemps de faire une longue navigation. Le maximum que j’avais fait c’était 5 jours. Je suis ravi. Il n’y a pas un jour qui se ressemble. C’est la liberté. On est déconnectés. Ça fait bizarre à l’arrivée toutes les notifications sur le téléphone. La vie qui reprend. Et le stress qui revient avec. En mer ton esprit est complètement libre !
Ça a été super musclé au départ, on a fait des surfs à 17 - 18 nœuds on était super contents et un peu malade parce qu’il a fallu s’amariner.
Moralement, on l’a bien vécu
Et puis, il y a eu la mer d’Alboran… On était bien placés, et là, le vent s’est complètement arrêté. Une autre course a commencé. On a eu 4 jours de pétole et de courants.
Moralement, on l’a bien vécu. On est habitués en Méditerranée. On sait qu’il faut être patients, attentifs sur les réglages, sur le poids… mais là, à cause du courant, on ne maîtrisait plus du tout la trajectoire du bateau !
On n’avait pas les Grib courant. On a subi pas mal… ça a été une bataille de nerfs : on faisait 6 milles en avant, 3 en arrière…
Heureusement on a pu se baigner, on a rigolé. On est restés calmes. On se connait super bien, il y a une super entente entre nous. On a pris soin de nous, du bateau.
Et le vent est revenu, fort avec 30 – 35 nœuds dans le détroit. C’était compliqué avec les filets de pêcheurs en surface. On avait peur des orques aussi. Mais ça s’est bien passé.
Dans les alizés portugais, en Atlantique, tout est facile !