En couple, on est sûrs de bien s’entendre
Patrick et Tania Isoard (Sun Fast 3200 Uship), fraîchement mariés, vont disputer leur 2e Transquadra, parce qu’en couple, « on est sûrs de bien s’entendre. Il y a toujours beaucoup d’amour et de bienveillance. » Une osmose qu’ils comptent mettre à profit pour défendre leur 2e place actuelle et, pourquoi pas, grimper sur la plus haute marche du classement double Atlantique !
Patrick et Tania Isoard (Sun Fast 3200 Uship) : « Quand on choisit de courir en couple, on est sûrs de bien s’entendre puisque l’on vit ensemble ! Les relations sont les mêmes à terre et en mer, il y a toujours beaucoup d’amour et de bienveillance. On participe tous les deux aux manœuvres, aux décisions. On est toujours très proches et complémentaires. Et on se connait super bien, c’est primordial en mer.
Notre première Transquadra nous a permis de mieux nous connaitre encore. En revanche, j’avais envie de repartir sur la Transquadra, mais en solitaire. Et quand j’en ai parlé à Tania elle m’a dit qu’elle voulait repartir avec moi ! Donc nous sommes repartis en double, et je ferai la Cap Martinique en solitaire.
Pour la première étape, Tania (Ukrainienne) était en attente de visa, donc un ami commun (Antoine Huchet) l’a remplacée. Et dès qu’elle a pu revenir en France nous nous sommes mariés… et je suis parti en voyage de noce avec Antoine !
Nous avons terminé 2e de la première étape, ce qui met un peu de pression et beaucoup d’envie de bien marcher sur la deuxième !
La météo est capricieuse… nous n’avons pas envie de partir trop nord. C’est évolutif. Nous travaillons avec le groupe Lorient Grand Large. Nous avons des briefings avec Christian Dumard.
On part sans pression. L’objectif n°1 c’est d’arriver de l’autre côté, le deuxième c’est de prendre du plaisir et le troisième de ne rien lâcher. On va manœuvrer, on va régler le bateau, on va réfléchir à la meilleure des trajectoires. Nous avions terminé 14e lors de la dernière édition, nous avions au des soucis techniques sur la 2e étape. Cette fois le bateau est préparé, je le connais bien, nous avons du matériel de rechange, de quoi réparer et nous nous sommes entrainés en septembre et en décembre, ici à Madère.
Nous avions choisi de laisser le bateau à l’eau pour venir naviguer. Depuis 3 semaines nous répétons nos gammes. Avec un objectif par sortie en mer : le bateau, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, mais il faut répéter !
Là on est sereins, on n’attend plus que le départ ! »