Ils aiment les surprises et l’inconnu
La Transquadra comme cadeau d’anniversaire ! Ça, c’est la classe ! Pour ses 40 ans, Pierre Asselin s’est vu offrir par sa femme, ses proches et ses amis son inscription à la transat réservée aux marins amateurs quadragénaires et plus. Il en rêvait depuis 10 ans, rongeant son frein de trentenaire survolté. Alors, avec son « marin d’eau douce » d’ami, Laurent Arditi, ils n’avaient plus qu’à se lancer !
C’était il y a un an. En 12 mois, ils ont trouvé des financements, même s’il en reste encore à décrocher, choisi le bateau ad hoc, un Sun Fast 3600, réalisé quelques modifications à bord… « On est à fond : c’est le bonheur ! On s’entraine à bloc ! La course, c’est maintenant en fait ! »
J’ai tout de suite dit banco
Laurent Arditi : « C’est le projet de Pierre, mais j’ai tout de suite dit banco lorsqu’il me l’a proposé. Je suis un marin d’eau douce… du Lac Léman. Je navigue depuis tout petit, mais j’ai découvert la régate avec Pierre, il y a 7 ans. Cette transat sera une grande première, j’en rêve depuis un an ! Je m’interroge juste sur des détails pratiques de la vie à bord, au long cours… Nous allons découvrir tout ça ! »
C’est formidable d’être dans l’inconnu !
Pierre Asselin : « Je ne me pose pas trop de question sur la transat elle-même, peut-être parce que j’ai envie de rester dans l’inconnu. C’est formidable d’être dans l’inconnu : j’adore les surprises ! Je suis confiant, je suis né comme ça.
La seule question que je me pose c’est de savoir si nous sommes capables de mener le bateau à fond longtemps dans des conditions difficiles ? Car l’objectif est de performer. »
Le duo, l’un à Dunkerque l’autre au bord du Lac Léman, cherche encore des financements pour pouvoir notamment passer 3 mois en Bretagne Sud l’an prochain et participer ainsi à toutes les épreuves doubles du circuit IRC. « La priorité aujourd’hui est de réussir à être au départ : ça m’inquiète plus que d’être au milieu de l’Atlantique ! »
Ça fédère et c’est génial !
La finalité de cette aventure est aussi qu’« elle soit aussi celle de la famille et des copains. C’est un projet autant humain que sportif ! Le partage est une dimension importante pour nous. »
De fait, familles, amis, collègues sont « à fond », eux aussi, et s’apprêtent à vivre pleinement cette aventure. Le Yacht Club de la Mer du Nord soutient également le projet : « ça fédère et c’est génial ! »
Last but not least, le bateau portera le nom et les valeurs de Plan International France : « Il était essentiel de profiter de cette course pour parler des droits des enfants. »
Bref, nous avons très, très, hâte ! »