édition 2024 - 2025 La Turballe - Marseille - Madère - Martinique

Jour J pour la flotte Atlantique

Les 64 bateaux amarrés au ponton de Lorient La Base vont larguer les amarres en fin de matinée pour s’élancer à partir de 14h30 entre Groix et la côte, cap sur Madère. Une petite brise d’ouest de 10 – 12 nœuds devrait souffler sur zone au moment du coup de canon, puis s’orienter au nord-nord-ouest en soirée en faiblissant : les premiers choix de route seront à prendre dès les premières heures de course.

Les concurrents Méditerranéens ne sont, eux, plus qu’à quelques heures du détroit de Gibraltar, ils composent chacun à leur façon avec les calmes d’Alboran.

 

Gibraltar ce soir !

En Méditerranéenne, le vent est tombé, comme prévu. La tête de flotte n’est plus qu’à 70 milles du détroit de Gibraltar, qu’ils devraient atteindre en fin d’après-midi ce mercredi. Les frères Van Gaver (Hator V) tracent tout droit à travers les calmes d’Alboran tandis que le reste de la tête de flotte a mis du sud dans sa route pour les contourner.

Dans leur sillage, la route directe semble avoir la préférence du peloton, tandis que Jean-Luc Caminade/Pierre Venture (Oups) et Caroline Petit/Emmanuelle Blivet (Moogli) tentent une option radicale à la côte, pour y chercher des brises de terre en baie d’Almeria. Un joli match à suivre de près !

 

La météo devrait être clémente ce mercredi, à Gibraltar, espérons juste que les concurrents auront assez de vent pour contrer les courants de cette zone de navigation très complexe, chargée d’un intense trafic maritime. Ensuite, ils toucheront rapidement les alizés pour faire route directe vers Madère…

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Paroles de ponton

Stéphane Bodin (JPK 10.30 - Wasabi II) : « Tout est prêt ! Il n’y a plus qu’à y aller ! La dernière fois j’ai fait podium donc on va essayer de faire mieux !

Dans les hommes à abattre, il va y avoir Alex, on sait qu’il va vite, on s’entraine ensemble on se connait bien. J’ai un petit avantage cependant : comme j’ai enlevé mes ballasts, j’ai 5 millièmes de rating en moins, donc il suffira que j’arrive 50 minutes après lui et ce sera bon, mais ce qui serait bien, ce serait d’être devant !

Il y a aussi Jean-François Hamon en Sun Fast 3300, Paolo Mangione en Sun Fast 3600…

Comme on va avoir du petit temps et que nous avons des bateaux faits pour descendre dans le vent et aller vite, ça ne va pas être facile. On va traverser le golfe de Gascogne dans du petit temps, avec une dorsale à négocier : ce sont des conditions qui vont rééquilibrer le jeu entre les bateaux.

Nous ce qu’on attend, ce sont les alizés portugais parce qu’à priori ils vont être établis quand on va y arriver avec 20 – 25 nœuds sous spi ça devrait déménager !

Je viens chercher la compétition, si je ne suis pas bien placé, je ne vais pas bien vivre ma course. J’aime bien régater… »

 

Alexandre Ozon (Sun Fast 3300 – Sapristi) : « La météo est compliquée, mais c’est habituel au mois d’aout. Du coup, j’ai pris le parti de partir avec toutes les voiles. J’espère que ça va me sourire. La météo n’est vraiment pas simple, mais c’est le jeu, ce sera pour tout le monde pareil ! On aurait aimé avoir un peu d’alizés, là ce ne sera pas le cas…

Favoris ? Quand tu vois le plateau, les différents bateaux, il y a du monde et de très bons bateaux, bien préparés. Et puis ce n’est pas parce que tu as gagné une fois que tu vas recommencer. Il y a aussi Pierrick Penven qui a gagné l’édition 2014/2015.

Favoris ou pas, je ne pars pas pour ça, j’essaierais de faire de mon mieux et d’arriver. On verra à la 2e étape. C’est compliqué le large ! Les favoris il y en a qui finissent sur un safran !...

Je ne vais surveiller personne en particulier, je vais faire ma course. »