Nuits "graincheuses", journées magiques
8e jour de course et ça accélère ! Comme prévu, l’alizé se renforce doucement mais sûrement. Alexandre Ozon (Team 2 Choc) va bientôt entrer sous la barre des mille milles de l’arrivée, tandis que le peloton est à la mi-parcours de cette transat ! Le bonheur transpire des messages et vidéos reçus du large, la mer à l’air de s’organiser un peu, le ciel se dégage en journée…. Les grains restent cependant persistants la nuit.
La vigilance est donc toujours de mise, le rythme est soutenu, la fatigue pointe et les casses gâchent parfois le quotidien des marins, comme ce fut le cas hier pour Henri Laurent (Sailgrib) lâché par son pilote automatique, qu’il a heureusement réussi à réparer !
En pointe vers la Martinique
Côté course, les trajectoires commencent déjà à se resserer vers le but. Les écarts latéraux nord/sud se réduisent, mais le jeu des empannages garde son intensité : jouer avec les grains et les bascules de vent pour avoir la trajectoire la plus rapprochante possible et se placer au mieux par rapport aux concurrents les plus proches.
Il faut composer aussi, et toujours, avec les grains nocturnes et les variations de vent qu’ils génèrent. Mais en journée, le ciel se dégage, l’alizé régulier reprend ses droits, les bateaux peuvent enfin surfer tout leur soûl. Les nuits sont toniques et les journées de rêve sur cette Transquadra Madère Martinique !