Un incroyable élan de solidarité !
Bastien Guelton et Vincent Lejeau (Sun Fast 3600 Jib), en tête dès les premières heures de course, un hauban tombe sur le pont… se déroutent sur La Rochelle pour réparer ce qu’ils pensaient être un galhauban. Ce fut plus compliqué que ça mais un superbe élan de solidarité s’est aussitôt mis en place pour qu’ils puissent repartir !
« Au moment où on casse on était bien en tête : notre Sun Fast 3600 est un bateau de près, on allait vite…
Dans le 1er front un hauban est tombé. En arrivant au petit matin après 24h de convoyage, on s’est aperçu que c’était le barreau de barre de flèche qui avait cassé en 3 morceaux.
C’est une pièce en 3D en aluminium anodisé, structurante pour le gréement, et qui n’était pas en stock à La Rochelle. On a cru que la course était vraiment terminée pour nous. Même la 2e étape car nous n’avions pas moyen de convoyer le bateau à Madère avant janvier.
Philippe Triem était prêt à nous donner son mât
Tous les copains du team LR étaient là pour nous accueillir, notre coach, des copains. Il y a eu un superbe élan de solidarité. Philippe Triem était prêt à nous donner son mât pour que l’on finisse la course. C’était super émouvant.
Il a travaillé toute la nuit
Grâce à tout cet écosystème rochelais et au travail de Yann Dube responsable de Prépa Nautique qui a tout orchestré toute la réparation, on a trouvé un métallurgiste rochelais qui, à partir de la pièce cassée, en a usiné une nouvelle. Il a travaillé toute la nuit : il a commencé à 18h et terminé à 5h du matin. Yann Dube l’a immédiatement récupéré. Avec son équipe, il a tout remonté : les barreaux, les barres de flèche, le gréement et à 14h on était repartis !
On ne pouvait que repartir !
En 30h on a réussi, grâce à toute cette solidarité, à démonter, constater, usiner, regréer et repartir !
Après tout cet élan de gentillesse, de générosité, de dynamisme : on ne pouvait que repartir !
Formatés course
Après c’était une autre course qui commençait, mais on avait un impératif d’avion d’une part pour repartir (demain) et, de toute façon, on est formatés course. Et, avec un bateau pareil, on ne peut pas faire autrement que de chercher la performance. On aime tirer sur le bateau.
2e front
On a eu le deuxième front de plein fouet alors que l’on repartait avec un gréement qui nous avait lâché et qui était à tester… On a fait 12h au près par 28 – 30 nœuds avec une mer croisée qui était vraiment très dure. Ça a bien tenu. Après, on a eu du portant jusqu’à la fin…
C’est un peu frustrant d’avoir loupé cette étape parce que les conditions de la 2e devraient nous être moins favorable, mais c’est le jeu et c’est déjà génial d’être arrivé ici !